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L’Ouest-Éclair, 9 septembre 1923

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L’Ouest-Éclair
9 septembre 1923


Extrait du journal

Tout le débat porte évidemment sur les unie susceptible d'eutrainer une rupture s. L'Italie affirme que l'attentat et l'occupation de Corfou qui en est la conséquence, ne sont pas susceptibles d'entrainer une rupture. que d'nilleurs la conférence des Ambassadeurs est compétente puisqu'il s'agit d'une mission envoyée par elle, et qu'enfin, aux termes de l'article 13, la Société des Notions n'est compétente qu'au cas où le différend ne peut se régler par la vote diplomatique. Dans l'intérêt même de la Société des Nations et de son autorin, il serait dangereux de trop étendre sa compétence et de lui donner dee pouvoirs qu'elle ne serait pas en mesure d'exercer. Il n'est pas admissible que la Société des Nations serve de moyen dilatoire .1 un Etat qui est responsable d'un mauvais coup pour échapper aux sanctions méritées Si, par exemple, l'Italie refusait, après avoir reçu les satisfactions qu'elle exige, d'évacuer Corfou. fVst alors que la Société des Nations serait fondée il intervenir...

À propos

Fondé en 1899 à Rennes, L’Ouest-Éclair était un quotidien régional français dont l’influence prospérait sur toute la région Bretagne, jusqu’en Vendée. Il sera remplacé par Ouest-France à la Libération, en 1944.

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