Extrait du journal

A ce propos on nous apprend que l'Amirauté nous a fait une grande grâce Nous construisons un certain « Surcouf (nom qui sonne mal aux oreilles britanniques), sous-marin de croisière (autre mauvaise note, à Londres) qui déplacera 2.880 tonnes 80 tonneaux de trop. Il a fallu négocier pour les faire passer. Quel enfantillage STmagine-t-on, à Londres, que l'on pèse les bateaux comme une ilvre de café ou un kilo de pommes de terre? Non, on ne le suppose pas mais on ne veut pas renoncer au plaiair de nous faire sentir l'aiguillon. Ne sommes-nous pas trop heureux, déjà, d'avoir sauvé nos unités de plongée?. Quoi qu'il en soit, beaucoup de Français estimeront qu'il n'y a, pour les Anglo-Saxons, aucun motif valable avouable d'imposer une limite de bonnage aussi étroite aux constructeurs de sous-marins. Sait-on qu'à la fin de 1917, alors que les appréhen!l'Ions an sujet des résultats de ht guerre sous-marine 4talent encore très vives, un groupe de marins, d'ingénie= et de publiclstes français avait soumis au département de la marine des projets de. construction de transports sous-marins de 6.000 tonne, qui auraient assuré d'une manière à peu près absolue nos communications. si essentielles, avec l'Algérie ?...