Extrait du journal

A ces considérations, l'on répond D'abord, la plus grande partie des emprunts à convertir est dans les coffres des banques. des grandes sociétés et des établissements publics: il n'existe pas un nombre très élevé de petits et moyens porteurs. Ensuite, la conversion aura pour eSet de relever d'une façon générale les cours des valeurs industrielles à la Bourse, et ceci n'est pas négligeable aujourd'hui, même dans le monde des épargnants modestes. De plus, l'opération déterminera un allègement budgétaire dont tout contribuable se ressentira, et qut en tous cas, est devenu nécessaire du fait du moratoire plus eu moins dissimulé que l'on va accorder à l'Allemagne. Enfin, n'oublions pas la motion votée lors de la discussion de la loi de Finances, et dont voici le texte « Toute conversion le rentes sur l'Etat devra être autorisée par une loi qui déterminera également dans quelle mesure et dans quelles conditions les petits porteurs lui auraient souscrit des rentes d'Etat :t, de ce fait, directement subi les conséquences de la dépréciation moné;eire, bénéficieront des économies d'aniuités provenant de la dite conver¡ion. »...