Extrait du journal

20 avril 1880. Monsieur le président, Après avoir sérieusement étudié la lettre do S. Em. le cardinal archevêque de Paris, je renonce à entrer dans la discussion des graves intérêts qui préoccupent si vive ment la France catholique. L'âge et les in firmités, d'ailleurs, no m'en laissent pas le loisir. * Mais c'est pour moi un devoir de con science et d'honneur de m'associer, de tout cœur et sans restriction, à la protestation si juste, si noble et si calme de mon vénéré métropolitain. Avec lui, je m'étonne de voir invoquer contre nos congrégations religieu ses des lois tombées depuis longtemps dans l'oubli; avec lui, je proteste que, durant les quarante années de mon épiscopat, je n'aipu qu'admirer et bénir les vertus et le dévoue ment des religieux et des religieuses de tous les ordres ; avec lui, je regarderais comme un attentat à la justice et à la première de nos libertés, l'exécution des décrets du 29 mars dernier. Veuillez agréer, monsieur le président, l'hommage de ma haute et respectueuse considération. f Aug., évèque de Maux....