Extrait du journal

ce nouvel adversaire, et, alors, il n’y eut plus de bornes au despotisme autrichien : l’empereur rainant II bannit les protestants de ses Étals héréditaires, el invita tous les princes catholiques d’Allemagne à en faire autant. Il voulut réduire à la vassalisé les princes électeurs auxquels il devait sa couronne, soumettre à son protectorat les villes impériales, en un mot, supprimer les vieilles libertés germaniques. Ferdinand II lirait son principal appui de l’alliance espagnole. Il était proche pareil du roi d’Espagne ; ils étaient tous deux les héritiers de Charles-quint, et l’Espagne était alors la plus puissante monarchie de la chrétienté. Maîtresse de la plus grande partie du nouveau monde, de vastes colonies dans les mors d’Orient, et en Europe même, d’une grande partie de l’Italie, possédant les Flandres, la Franche-Comté, etc., elle convoitait encore l’Alsace, et un traité secret conclu en 1617 avec la maison d’Autriche lui en promettait la possession. Elle bloquait la France de tous les côtés, et à l’intérieur elle provoquait dans notre pays des agitations sans cesse renaissantes, par ses relations avec des partis puissants contre lesquels Henri III et Henri IV avaient eu à lutter jusque dans les rues de Paris....