PRÉCÉDENT

La Presse, 10 mars 1841

SUIVANT

URL invalide

La Presse
10 mars 1841


Extrait du journal

Nous sommes, quant à nous, de ceux qui regardent cette objec- 1 tioncomme dénuée de tout fondement. II faut bien se rendre compte des moyens de force et d'inSuence que comporte, pour la royauté, l'état actue! dé nos mœurs et de nos institutions politiques. Ces moyens sont tout diSerens de ce qu~ils ont pu être autrefois, et c'est à notre sens une grande erreur de croire que le pouvoir sera d'autant plus fortifié, qu'il se rapprochera davantage, par les prérogatives dont on l'entourera, de ce qu'il était dans ce régime où le monarque pouvait dire avec vérité « L'état, c'est moi. ') Dans une monarchie absolue, l'arbitraire n'est pas seulement logique en principe il est, dans l'application, fort doux et fort commode. Il ne crée nul embar- ) ` ras à celui qui l'exerce; il ne lui laisse que des satisfactions de cœur i, ou d'esprit. Tous les inçonvéniens qui pourraient en résulter pour le chef de l'état sont neutralisés par la puissance même dont il dispose i et qui s'étend à

À propos

La Presse, fondé en 1836 par Émile de Girardin, fut l’un des premiers grands quotidiens populaires français.

En savoir plus
Données de classification
  • jean goujon
  • dufaure
  • thiers
  • barthe
  • moskowa
  • paris
  • madrid
  • lop
  • normandie
  • m. l
  • notre maison