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Le Charivari, 5 octobre 1844

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Le Charivari
5 octobre 1844


Extrait du journal

Nous allons vous dévoiler le Séraphin de ce drame à marionnettes; — quand nous disons Séraphin, ce n’est pas qu’il ait le moindre rapport avec un ange, — il est noir, mais encore plus diable. Rassemblez tout votre courage, si vous en avez, et qui n’en a pas à une époque où tout le monde est au moins voltigeur de la garde nationale! D’ailleurs, vous avez lu les Mystères de Paris, n’est-ce pas ? Hé bien ! que pouvez-vous risquer de plus? le Maître d’Ecole, Tortillard et Bras Rouge ont dû vous.... bronzer les nerfs. Et puis, si le ta/f venait.... —Plaît-il? — Je dis si le taf\\ la frayeur, la terreur, c’est un mot très nature oublié dans les dix premières éditions des Mystères, mais qui sera sûrement rétabli dans la onzième; si le taff venait à vous saisir, dites-vous à vous-même ce que disait ce bon curé de campagne à ses auditeurs pleurant com me des veaux après un sermon sur l’enfer...«Allons ! faut pas pleurer comme ça... que diable ! c’est peutêtre pas vrai » Etes-vous prêts?— vous ne tremblez pas trop ?— Bon ! en ce cas je vous révèle que nous sommes au beau milieu de la rue des Ursins, dans le cabinet d’un jésuite! Et quel jésuite ! — c’est à la fois un tigre, un re...

À propos

Fondé par Charles Philipon en 1832, Le Charivari fut le premier quotidien satirique illustré au monde. Régulièrement poursuivi pour sa critique de Louis-Philippe, le journal disparaît néanmoins bien plus tard, en 1937.

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Données de classification
  • eu
  • paris
  • france
  • belgique
  • mexique
  • chine
  • françois