Extrait du journal
Il n'était donc pas chasseur du marquis de Conflans, mais blanchisseur, lorsque au 14 juillet 1789, il se distingua comme un des assaillants de la Bastille,. et que sur sa mine qu'il avait belle et sur son ton de commandement rapporté des gardes-suisses, les émeutiers l'acclamèrent comme un de leurs chefs. On a assuré qu'il avait fait de généreux efforts pour sauver la vie au gouverneur de Launay et .qu'il y échouai II fut un ^ûes^vainqueurs et parut le premier d'entre eux ce pourquoi il les conduisit à Versailles, le 5 octobre, pour de nouvelles conquêtes. Cela lui valut, le 15, d'être nommé capitaine commandant la compagnie des volontaires de la Bastille de la garde nationale de Paris, d'où il passa en 1790 à la 8e compagnie des chasseurs de la garde nationale parisienne soldée, puis en 1791 au 14' bataillon d'infanterie légère, formé des compagnies de gardes françaises versées dans la garde nationale soldée. Il en fut détaché.en avril 1793 pour commander temporairement la place de Landrecies, mais là sa fortune s'obscurcit il fut, en août, suspendu de ses fonctions et, près d'une année, emprisonné à l'Abbaye. Il en sortit après la mort de Robespierre, fut placé à la suite, puis envoyé à l'armée d'Italie, aide de camp du général Haquin, qui avait commandé l'artillerie à Paris. Là, sa vie se dessine promu chef de bataillon par les représentants du peuple, et commandant temporairement à Nice, il y voit Bonaparte qui l'emmène, lui donne des missions de confiance, le fait commandant à Livourne, puis à Klagenfurt, puis à Milan, le nomme chef de brigade, mais ne l'appelle point en Egypte Hulin reste en Italie, où il a des commandements territoriaux jusqu'au 19 janvier 1800 (29 nivôse an VIII), où l'un des premiers soins de Bonaparte consul' est de l'appeler à Paris....
À propos
Lancé par Edmond Tarbé des Sablons et Henri de Pène en 1868, le journal de droite Le Gaulois se définit comme un « journal des informations du matin et moniteur de l’ancien esprit français ». Sans surprise, son lectorat, assez limité, appartient essentiellement à la grande bourgeoisie. En 1929, le journal est absorbé par Le Figaro.
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