Extrait du journal

Et alors, comme des officiers m'avaient écrit « Eh oui, notre existence est rude, mais pour certains elle est encore plus rude que le pays ne le ceoit; Allez donc voir ceux de nos camarades qui sont enfermés dans les forts de l'est et vous jugérez si l'on est'en droit de laisser mourir de faim des gens qui mènent une telle vie. », j'ai pris le train pour. un des bastions de notre extrême frontière. C'était un matin de l'autre semaine. Tandis qu'un doux soleil de printemps rayonnait sur Paris, il faisait à Verdun un temps humide et froid..Un ciel de suie pesait lourdement sur les têtes et tandis que je gravissais >la rude côte qui émergeait de la cuvette où dormait encore la vieille ville, je me sentais glacé par je ne sais quelle tristesse morne, qui suintait .des arbres et flottait au ras de terre....