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Le Matin, 20 mars 1905

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Le Matin
20 mars 1905


Extrait du journal

Jusqu'alors, .les chefs des francs avaient toujours été plus oit jhoins libre;, ment les élus de leurs (J'armes. On les élevait sur le pavois, et tout était dit. Le sacre, nouvellement introduit par le pape, interdisait désormais au peuple et aux guerriers d'aller chercher leur maître dans une autre race que celle de Charles Murtol. Les descendants de ce prince étaient choisis, jusque dans les génératinus les plus éloignées, pour demeurer les maîtres du sol. et surtout les protecteurs- du siège apostolique. '« Autrefois, dit M. Lavisse, les guerriers portaient leur chef sur le bouclier, au bruit des armes'et des acclamations à Saint-Denis, ce n'est pas un homme, c'est une dynastie qui a été élue au son des cantiques. Le Soigneur a repris aux hommes le pouvoir (le, faire des rois. C'ost Lui qui les choisit, des' le sein de leur mère. La raison de; régner, la source de l'autorité loyale, sera désormais la grâce de Dieu. »"...

À propos

Lancé en 1883 sur le modèle du quotidien britannique le Morning News, Le Matin se revendiquait être un journal novateur, « à l’américaine ». Son directeur Alfred Edwards entendait donner « priorité à la nouvelle sur l’éditorial, à l’écho sur la chronique, au reportage sur le commentaire ».

 
 
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