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Le Petit Journal, 30 septembre 1903

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Le Petit Journal
30 septembre 1903


Extrait du journal

- XVlll (Suite)' — Né faites pas attention à ce que dit -cet homme, c'est un fou dangereux, fit Marcillac en refermant brusquement la fenêtre., Ce malheureux' aura entendu notre conversation, car vous parlez très haut, mademoiselle, et il nous a crié ce nom : sa marotte, ce nom 1... Il le répète du matin au soir. N'y faites -donc pas attention. ; — Cet homme m'importe peu ; je ne le connais pas, fit Rluette, très grave, et je ne tiens pas à le connaître. Mais le nom qu'il vient de prononcer me bouleverse. Hier, j'étais chez cette femme; hier,_c est elle qui m'a offert son coupé; et au lieu de me retrouver. ce matin chez moi, je m'éveille dans une maison inconnue. — Vous n'aurez pas à vous plaindre d'être chez moi, fit Marcillac avec un peu d'ironie. dès aujourd'hui, vous êtes ma pensionnaire et je tiens à vous priveTraduction çt (reproduotioa interdites»...

À propos

Fondé en 1863 par Moïse Polydore Millaud, Le Petit Journal était un quotidien parisien républicain et conservateur parmi les plus populaires sous la troisième République. Le journal jouit vite d’un succès commercial sans précédent, renforcé par la publication de divers suppléments, parmi lesquels son célèbre « supplément du dimanche » ou encore Le Petit Journal illustré. La publication s’achève à l’orée de l’année 1944.

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