Extrait du journal

Claudine s’était agenouillée ; elle prenait dans ses mains tremblantes les doigts glacés de sa sœur. — Anne, tout, n’est pas perdu ; je parlerai à papa et nous écrirons à. Jacques. Mais Anne ne l’entendait pas. Alors la petite se leva, l'embrassa sur le front et, prise de. peur, la secoua légèrement. — Anne, dis-moi quelque chose, pleure, mais no reste pas ainsi ; qu'est-ce que tu as ? Aune passa la main sur son front, chercha quelque, temps péniblement, avec un grand ef fort qui contractait tous ses traits livides : — Je no me souviens pas, dit-elle, et j’ai mal, très mal... Claudine courut à la table de toilette,trempa son mouchoir dans l’eau, en humecta les tem pes de sa sœur. Ma pauvre grande, il faut te coucher, je t’aider......