Extrait du journal

l’empêchiez de rentrer ici avant que Mme la marquise soit allée le prévenir du réveil de sa femme. — Il ne rentrera pas... j’ai pensé à tout... — Ce que vous avez fait pour la comtesse, le l’ai fait pour lui... il dort... Cependant, à tout hasard, j’y vais... — Hâtez-vous donc, car le moment ap proche. Dans peu d’instants tout sera fini. La comtesse, — plus que jamais endor mie,— venait de faire un mouvement brus que, et son corps se tordait comme un sar ment jeté sur des braises ardentes. Le marquis disparut. Simone s’approcha du lit et dit à la belle Olympe, devenue soudain très pâle: — Allons, Madame la marquise, il faut m’aider. — Ali! je n’oserai jamais, — balbutia la tremblante créature qui n’avait même pas la vulgaire audace du crime. — Eh bien ! envoyez-moi Marinette; prenez sa place et n’en bougez sous au cun prétexte jusqu'à ce que vous ayez entendu, à travers la porte fermée, la voix de M. de Saint-Maixent répondre à celle de son parent. Je connais le marquis, il trou vera moyen d’arrêter le comte, si le comte voulait revenir. La belle Olympe ne se fit pas répéter deux fois cette invitation, et Marinette rejoignit Simone. Laissons les deux femmes accomplir leur œuvre de ténèbres. Saint-Maixent descendit rapidement l'es calier dérobé et trouva Lactance accroupi, la tête dans ses mains, sur la plus basse marche de cet escalier, près de la porte qui conduisait au parterre....