Extrait du journal

rons reprendre librement nos habitudes c’autrofoiâ « Puisse-t-il être prochain I • L’Aubière, malgré sa pauvreté, a pour moi un charme • inexprimable et il n’est pas d heure où ma pensée ne s’y reporte. « Adieu, cher oncle, pensez que je vous aime et que mon grand regret est de ne pas pouvoir vous le dire de tout près. « Votre HELENE. » Il venait d’achever cette lettre lorsque le bruit du cheval qui hennissait l’avertit d’une visite. Il se hâta de glisser le papier dans sa po che. et comme on frappait à la porte, il cria de sa voix de crécelle enrouée ; — Entrez i La porte s’ouvrit. Jean de Bures s’approcha du vieillard, en disant : — Ce n’est pas votre pupille qui vient vous voir, capitaine ; ce n’est pas non plus le mari d’Hélène. C’est un candidat qui sollicite votre voix. — Je t’attendais. Assieds-toi. — Un instant seulement, car J’ai affaire. Ce n’est pas une petite besogne que de traîner par les villages sa charrette électorale. Le métier auquel je me condamne depuis six se maines m’est odieux. — Pourquoi le fais-tu ? Jean de Bures haussa les épaules. — Vous me le demandez ! dit-il. Je n’ai rien à vous cacher... Hélène est à Paris...— Qu’en sais-tu ? — Quelque chose me le dit. Je ne suis pas assez riche *’- —*— comprenez... — Tu y penses toujours T.ra...