Extrait du journal

gros, qui se conservent tout l’hiver sans ger mer et sont très abondants et très savoureux. Le territoire produit encore des petits pois, des fèves, des pommes de terre, du blé, du vin et de l’huile délicieuse. La vigne atteinte par le phylloxéra a été reconstituée et on peut voir dans la partie que traverse la ligne de chemin de 1er, â droite et à gauche de la voie, les soins que les habitants de La Garde don nent à leurs vignobles. C’est, au reste, à La Garde que les premiers plants américains ont été établis et c’est dans tout le Var ceux qui out donné le meilleur rapport. L’industrie y est fort peu importante. Elle se borne aux carrières de pierres volcaniques du monticule de La Garde qui donnent un pro duit excellent pour empierrer les routes et les chemins. Jadis on récoltait à La Garde du chanvre, aujourd’hui l’agriculture porte tous ses efforts sur les fruits et primeurs et les figues qui sont expédiées fraîches sur les marchés de Toulon et de Marseille. Les environs de La darde sont délicieux a parcourir en toute saison et nombreux sont les châteaux et villas qui s’éparpillent sur tout le territoire de La Garde et appartien nent à des hivernants privilégiés. La tempé rature de La Garde est, en effet, assez élevée en hiver et sa proximité de Toulon en fait, en été, une station très recherchée. On visite aussi en allant de La Garde à Tou lon les travaux établis au pont de la Clue, ouvrage remarquable qui dirige les eaux de l’Eygoütier à Toulon. La Garde compte 2.400 habitants, la com mune fait partie de l’arrondissement et du canton Est de Toulon. Son territoire est de 2.530 hectares. La Garde est reliée à Toulon par le chemin de fer de Marseille à Nice, par la route nationale 08 et par cinq chemins de grande communication ou d’intérêt commun. Un service régulier d’omnibus met La Garde à quelques minutes de Toulon. Les foires et marchés sont très suivis et donnent lieu à d’importantes transactions. Antonin Palliés....