Toutes les critiques s’accordent sur l’efficacité de la mise en scène, le charme du grand spectacle, ainsi que sur l’efficacité comique du personnage de Furet.
Au diapason, Le Constitutionnel attribue en sus la popularité des portraits de bandits à une vague de crimes récente dans la France de Charles X :
« Au commencement de l’hiver, les vols, les arrestations nocturnes se multipliaient à Paris dans une effrayante proportion ; ces calamités ont mis à la mode les voleurs et les brigands […].
Voici venir maintenant le fameux Mandrin, qui promet la plus brillante carrière à la porte Saint-Martin ; nouvelle preuve que la littérature est l’expression de la société. »
Ces succès en série inspirent quelques semaines plus tard une réunion des deux brigands au théâtre des Variétés, à quelques rues du Boulevard du crime. Une nouvelle fois, Le Figaro est à l’affût.
« Décidément les voleurs sont à la mode aujourd’hui ; depuis quelque temps il en pleut sur presque tous nos théâtres.
Grâce à MM. les auteurs de mélodrames qui se sont chargés de mettre la morale de grand chemin en action, ces héros de potence obtiennent les honneurs d’une célébrité à laquelle ils étaient bien loin de s’attendre après leur mort ; le public lui-même semble y prendre goût.
Bravo ! la civilisation se perfectionne ! »