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«  Brocéliande  » d’Aragon : La Résistance comme nouvelle chevalerie arthurienne

le par - modifié le 28/02/2021
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Après la défaite de 1940, Louis Aragon va puiser dans les poèmes médiévaux évoquant la Table ronde et ses chevaliers pour trouver un modèle héroïque à même d’incarner la Résistance face au nazisme.

En juin 1941, dans les pages de la revue Fontaine éditée à Alger, Aragon publie un long essai intitulé « La Leçon de Ribérac ou l’Europe française » dans lequel il clame son admiration pour la poésie médiévale, et plus particulièrement, pour le roman arthurien Perceval ou le Conte du Graal composé par Chrétien de Troyes à la fin du XIIe siècle.

Les raisons de cette fascination sont autant littéraires que politiques. Elles renvoient, comme le montrent ces extraits, à l’actualité brûlante de la France occupée et de la lutte contre le fascisme.

« La seconde moitié du douzième siècle français est grande pour autre chose, et pour autre chose nous est à cette heure terrible le réconfort, le viatique nécessaire et grisant : […] la morale courtoise [qui] est vraiment le prélude des idées qui feront plus tard de la France le flambeau du monde. […]

Elle porta à travers l’Europe une passion de justice, le goût de la chevalerie, de la défense des faibles, de l’exaltation des hautes pensées. Et avec elle, le renom français […]

Le Perceval de Chrétien […] est le porteur de vérité, le justicier. Il est l’incarnation la plus haute du Français, tel qu’on voudrait qu’il soit, tel qu’il est quand il est digne de ce nom. Le culte de la femme ici concilié avec la mission de l’homme éclaire cette mission de justice et de vérité.

Faut-il vraiment développer cette image, et tout Français conscient de l’histoire de son pays ne reconnaîtra-t-il pas ses héros préfigurés en Perceval, la France même préfigurée en Perceval ? Perceval nous fait mieux comprendre notre passé, mais aussi il est une leçon pour le présent et pour l’avenir. »

Puis, plus loin :

« Sans doute, de cet héroïsme d’aujourd’hui, de cette fidélité profonde, y a-t-il des milliers d’exemples vivants qui me dispenseraient de Perceval ou de Tristan. Mais en peut-on aujourd’hui parler ? Assurément pas.

C’est eux que je salue en Perceval, le Chevalier vermeil. […] Puissent les poètes français d’aujourd’hui puiser en ceci l’orgueil nécessaire à notre destinée, et se préparer pour les jours où surgira le nouveau Chevalier Vermeil. »

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Le langage, on le voit, est crypté. Mais il y est facile de percer les métaphores. Derrière « milliers d’exemples vivants » faisant preuve de « fidélité profonde » qui dispenseraient l’auteur de « Perceval et de Tristan », se cachent les Français Libres et les Résistants de l’intérieur.

Pareillement, si Aragon, en cherchant des modèles médiévaux, semble célébrer une forme de patriotisme, il attache à ce dernier des valeurs hautement progressistes, comme « une passion de justice, le goût de la chevalerie, de la défense des faibles ». C’est, à travers Chrétien de Troyes, la France de 1789 et de 1936 qu’il chante. Son essai ne trompe d’ailleurs pas les auteurs du camp de la Collaboration. Dans L’Émancipation nationale, l’organe du PPF, Drieu la Rochelle s’exclame en octobre 1941 : « ce chevalier Vermeil me paraît plutôt un chevalier rouge ».

En réalité, voilà plusieurs années qu’Aragon, surréaliste devenu compagnon de route du Parti Communiste, s’inspire du Moyen Âge en général et du mythe arthurien en particulier. Déjà, dans Le Crève Cœur, écrit entre octobre 1939 et octobre 1940, son poème « Les Croisés » utilise la métaphore médiévale pour évoquer l’amour de la France, qu’il compare à une reine féodale :

« Reine des cours d’amour ô princesse incertaine
C’est à toi que rêvaient les mourants au désert
Beaux fils désespérés qui pour toi se croisèrent
Éléonore Éléonore d’Aquitaine »

Il répète ce procédé dans le poème « Lancelot », publié dans le recueil Les Yeux d’Elsa en 1942. Ici, il compare à nouveau le résistant malheureux à un chevalier qui, comme dans la tradition courtoise, doit souffrir pour mériter l’amour de celle qu’il désire :

« Je suis ce chevalier qu’on dit de la charrette
Qui si l’amour le mène ignore ce qu’il craint
Et devant tous s’assit parmi les malandrins
Comme choisit mourir Jésus de Nazareth

Ma Dame veut savoir que rien ne m’humilie
Par elle demandé tout s’en métamorphose
Elle exige de moi de si terribles choses
Qu’il faut que mon cœur saigne et que mon genou plie »

Le message n’échappe pas aux Cahiers du Sud où l’on peut lire, en mai 1943 :

« Selon la tradition de certains troubadours dont on veut que la “donna” qu’ils chantèrent ne fût autre que l’Église albigeoise persécutée, Aragon identifie le culte de la Patrie blessée à l’amour qu’il a voué à sa femme.

Cette conviction donne tout son sens au “Cantique d’Elsa” dont les lecteurs superficiels ne goûteront jamais que le côté anecdotique assez contestable. »

Mais c’est surtout dans Brocéliande, recueil paru en 1942 en Suisse (par Les Cahiers du Rhône, qui publient également le poème « Liberté » de Paul Éluard), que Louis Aragon pousse le plus loin l’évocation médiévaliste en comparant la France occupée aux forêts merveilleuses des romans arthuriens du Moyen Âge.

« Vous n’y trouverez pas les mystères français
la fée a fui sans doute au fond de la fontaine
Et la fleur se fana qui chut de son corset

Les velours ont cédé le pas aux tiretaines
Le vin de violette est pour d’autres grisant
Les rêves de chez nous sont mis en quarantaine

Mais le bel autrefois habite le présent
le chèvrefeuille naît du cœur des sépultures
Et l’herbe se souvient au soir des vers luisants

Ma mémoire est un chant sans appogiatures
Un manège qui tourne avec ses chevaliers
Et le refrain qu’il moud vient du cycle d’Arthur. »

Aragon jeune, par E. Muller, début des années 1920 - source : Gallica-BnF
Aragon jeune, par E. Muller, début des années 1920 - source : Gallica-BnF

Très rapidement, Fontaine, dans son édition de janvier 1943, s’enthousiasme pour ce texte et en cite un passage annonçant la levée en masse des résistants, comme une forêt magique qui s’ébroue et se déchaîne :

« Ah combien de Merlins sous ces pierres tombales
Et tous les arbres sont des arbres enchantés
Tout à l’heure vous le verrez bien quand le bal

S’ouvrira quand brisant le cœur du bel été
L’étoile neigera le long des paraboles
Orage des héros orage souhaité

Grande nuit en plein jour cymbales des symboles
Se déchire la fleur pour que naisse le fruit
Le ciel éclatera d’un bruit de carambole

Et l’homme sortira de l’écorce à ce bruit […]

Ah que je vive assez pour l’instant d’en mourir
Guetteur des tours oiseau de la plus haute branche
Ah que je vive assez pour
Brûler du même feu né de Brocéliande
Et dire à l’avenir le nom de notre amour

Nuit belle nuit d’août de colline à colline
Parlant le langage étrange des bergers
Nuit belle nuit d’août couleur des cendres
Belle nuit d’août couleur du danger

Je ne demande rien que de vivre assez pour voir la nuit fléchir et le vent changer »

Brocéliande marquera durablement la Résistance. Il est ainsi cité dans la presse communiste après la Libération, par exemple dans Ce soir du 30 novembre 1944, parmi les « livres suspects » qui étaient amenés clandestinement en France, notamment via la Suisse :

« Parmi ces livres suspects figuraient d’importants recueils de poèmes. Exil de Saint John Perse, Brocéliande d’Aragon, pour ne citer que les plus célèbres. »

Pareillement, dans Le Cri du peuple du 23 décembre 1944 reproduit des vers du recueil en donnant quelques clefs de lecture renvoyant à des figures de la résistance communiste fusillées par l’armée allemande.

« “Je vous entends voix des victimes
Vous en qui j’ai cru
Non je n’ai pas perdu la mémoire de toi courbeur de fer
Toi qui d’un seul mot savais se faire retourner toute une rue
De toi non plus homme calomnié qui portais sur la vie
Tes yeux clairs d’aiguilleur à l’approche des roues
Je n’ai pas perdu ta mémoire à toi non plus philosophe aux cheveux roux.”

Ces victimes, c’étaient pour nous les morts glorieux de Châteaubriant, ou Pierre Semard ou d’autres…

Qu’importe, nous savions à qui il pensait. Quant à ce philosophe, c’était sans doute Georges Politzer, fusillé par les Allemands, un des grands dirigeants des cercles intellectuels du Parti. »

Quelques années après la publication de Brocéliande, Aragon, dans l’essai « De l’exactitude historique en poésie », s’expliquera longuement sur le sens de ce recueil :

« Plus encore qu’en 1941, en 1942, la France tout entière ressemblait à Brocéliande. Dans la forêt, les sorciers de Vichy et les dragons de Germanie avaient donné à toutes les paroles une valeur incantatoire pervertie, rien ne s’appelait plus de son nom, et toute grandeur était avilie, toute vertu bafouée, persécutée.

Ah ! c’était un temps de dames enchantées et de princesses prisonnières, c’était un temps de rencontres par les chemins, où les chevaliers surgis délivraient des vieillards et des enfants, où l’on entendait des châteaux aux herses levées s’échapper des sanglots mystérieux !

Et plus il avançait, ce temps, plus nombreux s’armaient les chevaliers sans nom, qui s’appelaient Roger ou Pierre, Daniel ou Jean, plus nombreux surgissaient les paladins dont les exploits, malgré les hommes d’armes et les bourreaux, et les ogres et les géants, se répétaient de bouche en bouche d’un bout à l’autre de la forêt de France ; si bien que ce fut une contagion extraordinaire de héros, une ivresse d’exploits, une réincarnation de la légende dans l’histoire […]. 

Ce livre que je croyais assez hermétique connut une sorte de vogue que peu de livres ont eue. Il a été un bréviaire de cette chevalerie sans nom dont je parlais. Et quand, plus tard, la fiancée de Gilbert Dru, le jeune héros catholique de Lyon, vint me dire que quand Gilbert fut arrêté, il avait dans sa poche ce livre dont il ne se séparait jamais, j’ai été troublé. »

Tenter d’unifier les Français contre l’Occupant sous la bannière d’une « chevalerie sans nom » demeura en effet une des préoccupations majeures d’Aragon tout au long de la guerre. On la retrouve notamment dans son célèbre poème « La Rose et la Réséda », narrant le trépas de deux résistants décrits comme des chevaliers venus délivrer une belle prisonnière d’un donjon. Il est d’ailleurs dédicacé entre autres à Gilbert Dru, comme on le voit lorsqu’il est cité le 27 juillet 1946 dans les pages de Forces nouvelles, journal proche du MRP démocrate-chrétien.

« À d’Estienne d’Orves et Gabriel Péri ;
À Guy Mocquet [sic] et Gilbert Dru.
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas »

Cette caractéristique médiévaliste est aussi visible lorsque « La Rose et la Réséda » est adapté en court-métrage en 1946, que l’on peut voir sur le site de l’INA.

À partir de la quatrième minute, venant délivrer un village du joug nazi, un cavalier vêtu de cape et armé d’une dague, évoquant immanquablement un chevalier, apparaît en effet au loin. Plus tard, pendant la lecture du poème par Jean-Louis Barrault, on aperçoit des moulins à vent, allusion au Don Quichotte de Miguel de Cervantes, puis d’immenses cathédrales qui symbolisent le triomphe annoncé de la France résistante (« Le grillon rechantera ») dans la dernière strophe du texte.

La victoire de 1945 ne marque pas la fin de l’usage de l’imagerie médiévale par les cercles proches du PCF, d’autant qu’au même moment le parti cherche à récupérer à son propre compte la figure de Jeanne d’Arc. La revue Lancelot voit ainsi le jour en Allemagne, en zone française, sous le patronage de Louis Aragon et du général Kœnig, comme le raconte Ce Soir le 4 juin 1947 :

« Au mois de mai 1946, la revue Lancelot Le Messager de France était fondée en Allemagne […]

En un an […] cette revue a remporté un succès sans précédent puisque son tirage atteint aujourd’hui 20 000 exemplaires.

Elle fait connaître au public allemand la littérature française actuelle, issue de la Résistance, dans ce qu’elle a de meilleur, de plus authentiquement antinazi. Aragon, Eluard, Pierre Emmanuel, Vercors sont publiés par Lancelot, en allemand. »

Aragon s’explique du choix du titre de la revue lorsqu’il la présente dans L’Ordre dans des termes qui rappelle évidemment ses textes comme « La Leçon de Ribérac » :

« Lancelot-du-Lac est l’image la plus pure de la chevalerie de la France, de cet esprit de générosité qui s’oppose à la morale des maîtres, à la loi des seigneurs de la tradition germanique, codifiée par les nazis.

Lancelot, c’est celui que n’arrêtent ni le qu’en dira-t-on, ni la règle établie, imposée. C’est celui qui met sa fidélité plus haut que son orgueil. Celui qui, par obéissance à sa dame (comme hier les vrais Français à leur patrie) n’hésita point à monter dans la charrette des condamnés, parmi les voleurs et les assassins, et calmement traversa la ville sous les crachats et les huées.

Lancelot le chevalier à la charrette, jamais humilié des refus qui lui viennent de l’objet de son amour, mais l’inlassable champion de cet amour. Lancelot le contraire de Machiavel, Lancelot qui a rompu tant de lances pour les faibles et les asservis, qu’on l’imagine arrivant aux portes de Buchenwald ou de Dachau. »

En parallèle, Vaillant, journal pour la jeunesse proche du PCF, publie à partir de 1947 sa propre variante du mythe arthurien en bande dessinée intitulée Yves le Loup, scénarisée par Jean Ollivier et mise en images par René Bastard. Dans cette imitation de Prince Valiant (1937) d’Harold Foster, on peut lire les exploits d’un jeune chevalier proche du peuple qui défend son pays, alors que le souverain de Camelot, lui, véritable métaphore de Philippe Pétain, laisse faire les envahisseurs.

Yves le loup est aussi celui qui, comme l’explique le 29 avril 1949 L’Émancipateur, hebdomadaire de la fédération communiste du Cher, « se met à la tête des paysans au Moyen Âge, las d’être taillable et corvéable à merci, contre les seigneurs qui les tyrannisent, piétinent avec leurs chevaux et leurs meutes les champs où mûrit un maigre blé. »

La bande dessinée est en tout cas suffisamment populaire pour que « les vailllants et les vaillantes » (organisation de jeunesse du PCF) de la ville de Stains (actuelle Seine-Saint-Denis) mettent en place en février 1950 un jeu de piste intitulé « À la recherche d’Yves le Loup ».

Ces usages multiples du mythe arthurien doivent être envisagés dans un sens plus large. En effet, depuis le XIXe siècle, l’imagerie chevaleresque a été régulièrement utilisée comme autant de symboles par des auteurs conservateurs. Des groupes élitistes et souvent réactionnaires n’hésitaient d’ailleurs pas à se dépeindre comme de nouveaux chevaliers ou à revendiquer une filiation directe (et la plupart du temps, imaginaire) entre les combattants du Moyen Âge et eux.

Aussi, il devenu courant pour les forces progressistes, et ce bien avant les textes d’Aragon, de détourner la figure idéalisée du chevalier en affirmant qu’ils étaient les seuls vrais défenseur de la veuve et de l’orphelin.

Ainsi, aux États-Unis, l’organisation raciste du Ku Klux Klan qui prétendait reprendre le flambeau des croisés en terrorisant les Afro-Américains et les immigrés, a trouvé face à elle un groupe paramilitaire de gauche nommé « les chevaliers du cercle enflammé » (« The Knights of the Flaming Circle » en anglais). L’édition européenne du Chicago Tribune and the Daily News datée du 11 février 1924 rapporte d’ailleurs un affrontement entre les deux groupes dans la ville de Marion (Illinois), obligeant les troupes de la garde nationale à intervenir.

Ces divers détournements aboutiront à la création de personnages originaux dans la culture populaire américaine, notamment dans les comics de super-héros. Le Shining Knight, chevalier arthurien imaginé par Creig Flessel, se réveille après un sommeil de plusieurs siècles et combat les nazis dès son apparition dans numéro 66 d’Adventure Comics (septembre 1941).

Mais c’est surtout la figure de Captain America qui va le mieux incarner cette réappropriation. Créé par deux auteurs d’origines juives venus de milieu modeste, ce personnage, imaginé en mars 1941, est un moyen de diffuser un discours antinazi dans la population alors que les États-Unis hésitent encore à entrer en guerre contre le IIIe Reich. Comme l’explique son co-créateur Joe Simone dans ses mémoires :

« Nous avions besoin d’un héros qui irait se battre contre Hitler. Les États-Unis n’étaient pas en guerre, mais nous lisions les journaux. Nous savions ce qui arrivait en Europe, et nous étions furieux – totalement furieux – contre les nazis.

Nous avons pensé que le moment était venu de créer un héros patriotique. J’ai dessiné une esquisse de lui avec une cotte de mailles […]. Je lui ai donné un bouclier, comme ceux que les chevaliers portaient (ma passion pour le roi Arthur avait enfin payé). »

Captain America, le chevalier démocratique, connaît par la suite un vif succès. Ainsi, tandis que Brocéliande d’Aragon était lu en cachette en France occupée, les exploits colorés du super-héros devenaient l’un des récits favoris des GIs engagés sur tous les fronts face à l’Axe.

Pour en savoir plus :

William Blanc, Le Roi Arthur, un mythe contemporain, Paris, Libertalia, 2016

Roland Krebs, « Une revue française pour les Allemands : Lancelot, der Bote aus Frankreich (Lancelot, le Messager de France) 1946-1951 », In : Revue d’Allemagne et des pays de langue allemande, n° 49-1 | 2017, pp. 193-208

Joachim Levy, L’écriture de résistance de Louis Aragon : entre écriture de l’Histoire et ré-unification nationale, Mémoire de Master 1, Université Stendhal (Grenoble 3), 2011

Sandra Provini, « La poésie d’Aragon du Crève-cœur à la Diane française et la tradition héroïque de la poésie française », In: Camenae, n° 4, 2008

Maryse Vassevière, « Aragon et le chevalier vermeil. Sur une réappropriation des mythes médiévaux par la poésie de la Résistance. » In : Le français dans tous ses états, n° 36