Cycle

Lorsque l’opéra était un art « pop »

le 01/01/1970 par
le 01/01/1970 par - modifié le 01/01/1970

Au début du XIXe siècle, à un moment où la presse s’impose comme un incontournable du mode de vie des Français aisés, l’opéra constitue l’art « consommable » par excellence. Sous la Restauration puis la Monarchie de Juillet, les colonnes accueillent ainsi les critiques de l’immense majorité des concerts organisés à Paris en tant que nouveauté « pop », tandis que les lecteurs se prennent de passion pour des noms tels que Rossini, Marschner ou Bellini. Cette amour français pour l’opéra perdurera jusqu’au XXe, et les critiques rivaliseront de dithyrambes comme d’attaques envers ses créateurs, provoquant quelquefois des couacs de moyenne intensité parmi les amateurs de musique – comme de ragots.

Nous nous attardons aujourd’hui sur les façons dont les rédacteurs ont couvert la représentation de plusieurs grands classiques de l’opéra européen de Bizet à Verdi en passant par Massenet, monuments inaltérables de la culture avec un grand C qui furent aussi, autrefois, de simples nouveautés.

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