Villaplane, capitaine des Bleus et naufragé de la Collaboration
Des pelouses de l’Uruguay au poteau d’exécution du fort de Montrouge, itinéraire d’Alex Villaplane, premier capitaine des Bleus en Coupe du monde devenu chasseur de résistants.
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Avant les générations Kopa, Platini, Zidane ou Griezmann, une autre génération française brilla en Coupe du monde, disputant les trois premières éditions en 1930, 1934 et 1938. Tout en affrontant, dans le même temps, la montée des tensions internationales, la guerre puis l’occupation par l’Allemagne pendant quatre ans.
Récit, à travers ces six portraits de joueurs, de techniciens, de dirigeants, de cette époque où le football français est passé du Mondial à la guerre mondiale.
Des pelouses de l’Uruguay au poteau d’exécution du fort de Montrouge, itinéraire d’Alex Villaplane, premier capitaine des Bleus en Coupe du monde devenu chasseur de résistants.
Ce stratège britannique a introduit une révolution tactique dans le football français à l’occasion de la Coupe du monde 1934 – et a poursuivi son activité d’éducateur jusqu’aux camps de prisonniers de la Seconde Guerre mondiale.
L’un des meilleurs joueurs bleus du Mondial 1934, fondateur du premier syndicat des joueurs professionnels, meurt au front le 15 juin 1940, une semaine à peine avant l’armistice.
D’une « Marseillaise » entonnée par provocation dans un cabaret de l’Italie fasciste aux combats de la division Leclerc, récit du parcours de celui qui fut le leader des Bleus lors du Mondial 1938.
En juin 1938, les Bleus alignent en Coupe du monde un joueur né autrichien, et naturalisé quelques semaines à peine avant l’Anschluss. Auguste «Gusti » Jordan se voit alors contraint de « prouver » son appartenance française à la presse nationale.