S’il était reconnu dans l’Antiquité par le droit romain, le divorce, annulation consentie du mariage chrétien, fut prohibé en Europe jusqu’à la loi révolutionnaire de 1792. De nouveau interdit sous la Restauration, il faudra attendre en France les débuts de la IIIe République et la célèbre loi du 27 juillet 1884 pour qu’un couple marié soit en mesure de se séparer « devant la loi ».
Nous revenons ici sur les nombreuses fois où le mariage (ce « ciment sur lequel édifier sa famille ») et son corollaire le divorce furent abordés par la presse, sous des formes différentes mais toujours dictées par l’intime parfum de scandale qui leur est accolé – de même que par l’inclination plus ou moins forte du titre et du rédacteur pour la religion…