Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les musiques caribéennes et afro-américaines s’implantent progressivement dans un Paris traumatisé, qui souhaite oublier et se divertir.
Le jazz américain et la samba brésilienne conquièrent les music-halls de la capitale, la danseuse Joséphine Baker fascine les foules, tandis que dans les milieux intellectuels, Gide, Cocteau puis les surréalistes se passionnent pour ce que l’on nommera bientôt les « Arts nègres ». Ce sont les Années folles, et leur euphorie, couplée à un exode rural de plus en plus marqué, se communique dans toutes les villes du pays.
RetroNews s’attarde sur la découverte progressive d’une culture musicale noire et métisse encore largement invisibilisée, et la couverture médiatique dont celle-ci a pu faire l’objet entre 1920 et l’après-Seconde Guerre mondiale.